Comment voyager sans avion ?

Comment voyager sans avion ?

temps de lecture : 6 minutes

Avez-vous déjà entendu dire qu’il fallait moins prendre l’avion pour protéger notre chère planète ? Si vous êtes ici, c’est que la question vous intrigue et que vous voulez faire des efforts pour limiter votre impact carbone en voyageant peut-être autrement. Dans cet article, nous allons essayer de vous expliquer ce que nous pensons de l’avion et vous montrer des alternatives plus écologiques pour voyager !

SOMMAIRE

  1. Quel est le véritable impact de l’avion sur l’environnement ?
  2. Privilégier d’autres moyens de transport

  3. Le dépaysement peut se trouver à côté de chez vous !

I. Quel est le véritable impact de l’avion sur l’environnement ?

Tout d'abord, rien de tel que quelques chiffres pour comprendre pourquoi l'avion est considéré comme l'un des modes de transport les plus polluants. Le problème est que dans nos recherches, nous avons eu du mal à trouver des analyses qui donnent les mêmes synthèses. Même si la variabilité des distances distances implique des résultats différents, on peut toutefois constater de gros écarts en termes de rejets de CO2 entre, par exemple, un vol Paris-Rome et le même trajet effectué en train.

Il y a 3 ans, L'Agence Européenne pour l'Environnement (AEE) nous donnait ces chiffres. :

 

 

Quelles sont les conclusions à retenir ?

  1. Clairement, si l’on veut réduire au maximum son empreinte carbone, le mieux est de choisir les options allant de la marche au scooter pour se déplacer. En effet, si la voiture pollue, son impact carbone reste minime comparé à l’avion. La SNCF nous dit même dans un article ici ou même affiché en grand sur ses trains : Si vous voyagez en TGV, vous émettez 50 % d’émissions en moins qu’en voiture et 80 fois moins qu’en avion.
  2. C’est pour cette raison que l’avion ne devrait être ni banalisé ni généralisé. Voyager sur de longues distances devrait rester exceptionnel ! Quand on sait qu’un vol Paris - New York émet environ 1 tonne de CO2 par passager et que le rapport du GIEC préconise, pour ne pas dépasser les 1,5°C voire 2°C de réchauffement en 2100, “que le « budget » CO2 de chaque Terrien devrait être compris entre 1,6 tonne (hypothèse basse) et 2,8 tonne (hypothèse haute) de CO2 par an entre aujourd’hui et 2100”, cela fait un peu peur. En bref, on a donc clairement utilisé presque la moitié de notre “budget” carbone de l’année en 1 aller-retour !

Mais l’avion n’est pas seulement utilisé pour transporter des passagers, pensez à toutes les marchandises qui voyagent en avion. Lorsque l’on commande un portable qui vient de l’autre bout du monde, on émet aussi énormément de CO2 sans presque en avoir conscience. D’où la nécessité d’acheter ses appareils électroniques reconditionnés et de privilégier les produits issus de circuits courts !

II. Privilégier d’autres moyens de transport

Selon l'Agence suédoise de Transports, le nombre de passagers dans les avions aurait connu une baisse de 4,4%. Cette information positive nous montre que, malgré les chiffres affolants que j’ai mentionnés plus haut, des alternatives existent pour se déplacer ! On vous dit tout :

La voiture

Bon, quand on peut l’éviter, il vaut mieux. Mais si vous ne faites pas de trop longs trajets et pour vous rendre dans des endroits perdus sans aucune gare disponible (comme dans de petits coins perdus en France), elle peut être bien utile. Surtout si vous ne l’utilisez que pour votre aller et votre retour en vous rendant par exemple à la montagne où vous découvrirez les paysages, pour les déguster encore mieux, en partant en randonnée.

N’hésitez pas non plus à exercer le fameux lever de pouce ou stop : une manière de voyager assez ludique ! Le stop est l'option parfaite pour ceux qui souhaitent privilégier des modes de voyages plus longs mais plus enrichissants et plus écologiques, en prenant le temps de passer par plusieurs étapes avant d'arriver à destination. Le stop, c'est aussi rencontrer des gens généreux qui acceptent de vous emmener où vous le souhaitez. Au mieux, vous ne verrez pas le temps passer avec la richesse des discussions et au pire, vous prendrez le temps de découvrir de nouveaux paysages.

Le train

Pour un voyage à l’autre bout du monde, notamment sur une île, il est vrai qu'à part sortir la grande voile comme dirait Céline, les options écolos sont quand même limitées. Néanmoins, vous serez surpris de savoir qu’il y a beaucoup de destinations accessibles en Train, avec un grand T s'il-vous-plaît. Et oui, car il reste l'option la plus pratique, confortable et écologique à notre disposition !

Pour une véritable expérience en backpacking, je ne peux que vous conseiller d'explorer les possibilités que nous offrent la carte ferroviaire française ou ailleurs. Le train a énormément d’avantages comme :

  • une gare au centre ville
  • on peut arriver 5mn avant à la gare (si on court vite)
  • on peut transporter de grosses valises très lourdes
  • il y a souvent de la connexion donc on peut travailler facilement
  • on est assez confortables et on peut aller à la voiture bar se détendre
  • on peut regarder le paysage défiler
  • c’est un moyen de transport sécurisé (20x moins dangereux que la voiture)

Si vous n’êtes toujours pas convaincus, je vous parlerai des réseaux de trains dans la dernière partie.

Le bus

Aucune excuse ! Il y a des bus partout, dans toutes les villes. Parfois, on trouve uniquement des cars scolaires qui circulent deux fois par semaine, dans ce cas il faudra se référer au paragraphe juste au-dessus.

Mais la plupart du temps, on peut se débrouiller pour faire plusieurs dizaines de kilomètres dans un siège confortable et en polluant beaucoup moins que l’avion. On fait également plaisir au porte-monnaie !

Le vélo

Pourquoi pas ? Aujourd'hui, le vélo devient de plus en plus accessible à tous. Les options sont donc également plus nombreuses : les plus sportifs privilégieront les vélos citadins classiques, mais pour ceux ne souhaitant pas arriver au travail avec des auréoles sous les bras, le marché du vélo électrique nous a offert de belles pépites abordables ces dernières années. Et pour un combo gagnant vous pouvez monter dans le train avec lui, comme dans beaucoup de départements français prisés par les cyclistes qui offrent des wagons aménagés (les TER notamment).

N’hésitez pas à suivre sur les réseaux sociaux certains “bikepackers” qui cheminent à travers la France ou l’Europe sur leur bicyclette et qui vous montreront que l’on peut faire beaucoup de choses avec ses jambes et de la bonne motivation ! Et pour prendre conscience des possibilités que nous offre le vélo, voici le récit d’une jeune Montpelliéraine qui a traversé la France jusqu’à l’Ecosse avec son vélo.

Un problème de temps ?

Alors, vous allez me dire que vous n’avez pas le temps de prendre le train, de faire du stop ou d’enfourcher votre vélo. C’est tout l’intérêt du slow travel. Je vous explique son principe :

  • prendre le temps de prendre le temps : contre le principe d’une vie rapide et stressante
  • se rendre compte des distances parcourues
  • savourer les paysages, l’endroit où l’on reste et ne pas avoir de contraintes
  • faire des rencontres inattendues, discuter plus longtemps avec les locaux

Plus qu'un simple concept, le slow travel c'est faire des étapes pour arriver à une destination un voyage en elles-mêmes. C'est dire non à la course perpétuelle contre le temps pour mieux vivre et sortir de cette course perpétuelle contre le temps.


III. Le dépaysement peut se trouver à côté de chez vous !

Notre chère France

Posez-vous à présent la question : pourquoi voyagez-vous ? Nombreux répondront : pour l’exotisme. Mais l’exotisme, qu’est-ce que c’est ? C’est le fait d’être dépaysé, peut-être en entendant parler une autre langue, en voyant une autre culture, ou des paysages qui ne ressemblent pas à ceux que l’on a chez nous. Je me souviens lors d’un voyage en Europe de l’Est on m’avait demandé : mais pourquoi venez-nous chez nous alors que vous habitez le plus beau pays du monde ?

La France, c’est un petit joyau, une sorte de continent à elle-seule : elle abrite mer, océan, montagne, petits villages et grandes villes. Pourquoi ne pas y rester pendant ses vacances ? C’est aussi l’occasion de redécouvrir la terre que l’on habite, d’une autre façon. Nous avons même rédigé pour vous plusieurs articles sur le voyage en France, comme celui-ci sur les départements à découvrir.

Si vous êtes à la recherche de logements insolites pour pimenter votre séjour, nous vous conseillons les tiny houses, ces petites maisons dans la nature ou bien d’autres logements pour une expérience dépaysante ! Allez jetez un oeil ici sur le site de Bestjobers.

En plus, nous avons la chance d’avoir un réseau de trains qui nous emmènent (presque) là où on veut. Profitons-en !

L’Europe et +

Si vous voulez vraiment entendre parler une autre langue, il vous suffit parfois de traverser la frontière. Espagne, Italie, Allemagne, Suisse, Belgique… il y en a des endroits à connaître aux alentours. En 4 ou 5h de train maximum, vous avez un large choix de villes/régions à découvrir ! Dans cet article, découvrez des exemples de destinations.

Pour des séjours plus longs (de 3 semaines à plusieurs mois), on vous conseille le Pass Interrail pour faire le tour de l’Europe ou même le Transsibérien une fois arrivé en Russie (en savoir plus ici). Vous pourrez voir de magnifiques paysages tout le long de la route, prendre des trains de nuit, et croiser un tas de cultures différentes pendant votre périple.


J’espère que cet article vous aura plu, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé et partagez nous vos plus belles photos en voyage avec vos produits Umaï :)

Ambre & la Team Umaï


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