Depuis le début chez Umaï, nous tenons à ce que chacun de nos choix ait un sens. Ça a été le cas au tout début lorsque nous avons choisi d’utiliser du papier ensemencé pour le packaging de notre shampoing doux. Cette démarche très respectueuse de l’environnement nous a immédiatement séduite et vous aussi.
C’est en imaginant nos prochains produits que s’est posé la question de leur packaging. Allions-nous réutiliser le même papier? Portés par notre volonté de toujours innover et d’explorer de nouvelles solutions, nous avons décidé d’utiliser un nouveau papier pour notre shampoing solide détox. Ce choix a aussi été motivé par le fait que vous êtes nombreux à commander plusieurs shampoings doux et donc à accumuler de nombreux étuis ensemencés. Comme nous ne pouvons pas changer les graines facilement, vous allez tous finir par avoir une forêt de basilic ou à ne plus pouvoir les planter par manque de place et de temps. Dans les 2 cas, utiliser du papier ensemencé perdrait de son intérêt et vous commencez à nous connaître, le greenwashing, très peu pour nous!
Pour ces deux raisons majeures, nous avons choisi d'innover pour l’étui de notre shampoing détox en allant encore plus loin dans notre démarche. Nous nous sommes donc remis à chercher un papier innovant, zéro-déchet et à 100% en cohérence avec notre démarche. Et nous avons trouvé.
Pour ne pas créer de nouvelles matières, il nous fallait revaloriser une matière qui aurait été perdue dans tous les cas: les chutes textiles. Grâce à une technologie innovante et respectueuse de l’environnement, notre nouvel étui est constitué à plus de 15% de chutes de coton textile et de 40% de fibres de papier recyclées. Il y a très peu de transformation, les fibres ré-employées sont coupées à une longueur appropriée pour les mélanger avec la cellulose de papier. Grâce à ce travail, nous pouvons observer à l’oeil nu les fibres de tissu sur notre emballage. Ce papier est fabriqué à 100% avec de l’énergie hydraulique produite au sein même de l’usine de fabrication. Nous en sommes aussi très fiers car il est 100% recyclable, compostable et surtout il revalorise une matière aujourd’hui perdue !
En tant que consommateurs de l'industrie textile, nous savons qu’il y a des pertes de matières lors de leur fabrication et en fin de vie de nos vêtements. La moins connue, car la plus invisible à nos yeux est lors de la fabrication de tissu puis lors de la découpe de nos vêtements. Les surplus de matières premières que nous utilisons pour fabriquer les packagings de notre shampoing solide détox sont prélevés lors de la fabrication du tissu, notamment lors des étapes de cardage, de filage et de tissage du tissu.
Chez Umaï, nous tenons absolument à vous donner toutes les clés pour comprendre le monde qui nous entoure et pour que vous puissiez saisir tous les enjeux qu’il y a autour des produits d’hygiène que vous utilisez autant pour votre cuir chevelu que pour notre planète. Alors pour vous permettre de comprendre pourquoi il y a des chutes et pourquoi elles sont inévitables malgré un travail d’optimisation lors de la découpe puis la conception d’un vêtement, nous nous sommes rendus chez FLS, un atelier engagé et renommé de confection dans le centre de la France à Villemandeur. Nous avons suivi les étapes de la confection d’un vêtement et suivi le processus générateur de pertes de matières premières.
Tout d’abord lorsque l’on positionne les différentes pièces constituant le vêtement sur le tissu. Sur un tissu uni, ces pièces sont placées de façon la plus optimisée possible mais comme elles sont souvent de différentes tailles et formes, souvent avec des motifs, il y a forcément des centimètres de tissus qui doivent être enlevés. On estime à 40%, les pertes sur un tissu uni à cette étape de la fabrication. Pour le tissu à motif c’est encore plus marquant. Les marques souhaitant que chaque vêtement soit identique et ait un motif particulier à un endroit défini sur le vêtement, la conception peut entraîner une perte de 60% du tissu. Ainsi plus de la moitié du tissu ne sera pas utilisée dès le début de la fabrication.
Le second moment entraînant des pertes de tissus est lorsque l’on vérifie sa qualité. Plus fort dans l’industrie du luxe, le tissu est examiné avec précaution et à chaque petite défaut ou accrochage, un pan entier de tissu doit être enlevé.
Ces deux moments dans la chaîne de confection d’un vêtement sont responsables de la création de chutes de tissus. En grande partie inévitables, il est nécessaire de leur trouver une seconde vie. Dans cet atelier, il y a quelques années toutes les chutes de tissus étaient récupérées pour fabriquer des isolants pour les maisons. Aujourd’hui ces entreprises de recyclages n’existent plus ou les dernières existantes ont des usines trop éloignées pour que le transport ait un sens économique et écologique. En plus du papier, les possibilités sont immenses et les fabricants n’attendant que ça: revaloriser leurs matières premières qui finissent aujourd’hui dans une poubelle tout venant.
Aujourd’hui cette technologie n’est encore que très peu utilisée et comme pour le papier ensemencé, nous l’avons choisie pour encourager son développement et aller encore plus loin dans l’innovation.
Ensemble, nous avons le pouvoir d’utiliser des produits de qualité, sains pour nos cheveux et respectueux de la planète en utilisant des emballages zéro-déchet comme celui de notre nouveau shampoing solide: le shampoing détox.